lundi 18 mars 2013

Budget de l'Union européenne : contre le tout-austérité des gouvernements conservateurs




Ainsi qu'indiqué dans le communiqué de presse de Solférino du mercredi 13 mars 2013, le Parti Socialiste soutient le Parlement européen, qui vient d'adopter une résolution exigeant  un budget plus ambitieux pour l’Europe et rejetant, en l'état, le budget présenté par le Conseil européen.
 
Le vote des députés européens signe aussi bien un désaveu pour le tout-austérité que les gouvernements conservateurs entendent imposer, que la volonté d'aboutir à un budget européen pour la croissance et pour l'emploi, budget enfin pourvu de mécanismes de souplesse budgétaires et d'un nouveau système de ressources propres.

Nous considérons que seulement une politique volontariste peut ouvrir des perspectives d'avenir et vaincre ainsi l'euroscepticisme et les populismes.

Des militants engagés ont mis en ligne ont mis en ligne une pétition,  soutenue par près de 1300 citoyennes et citoyens, pour un budget de l'Union Européenne plus ambitieux et plus solidaire.


Mobilisons-nous pour l'Europe ! Pour signer :  


dimanche 17 mars 2013

Pour une nouvelle approche du service public



Camarade de route du PS, Jacques FOURNIER vient de publier chez Odile Jacob un ouvrage qui peut, en ces temps de crise, inspirer la réflexion et l'action de la Gauche : "L’Économie des besoins". Conseiller d'Etat, secrétaire général adjoint de l’Élysée (1981-1982), puis secrétaire général du gouvernement (1982-1986) Jacques FOURNIER connaît bien le service public, ayant également présidé aux destinées de Gaz de France (1986-1988) et de la SNCF (1988-1994). 

Pourquoi envisage-t-on toujours le service public comme un coût et jamais comme une part – significative – de la production nationale ?

Avec ce livre, Jacques Fournier renverse les perspectives : la satisfaction des besoins humains fondamentaux – santé, logement, éducation, transport, etc. – devient prioritaire. Elle oblige à revisiter le service public pour le rendre plus efficace, moins lourd, bref pour remettre l’individu au centre du dispositif.

Partant, Jacques Fournier s’interroge sur les modalités de mise en oeuvre de l’économie des besoins : comment faciliter la rencontre du service et du besoin ? Quel est le bon niveau d’intervention –
local ou national ? Comment tarifer le service et jusqu’où aller dans la gratuité ?


Passant par un État renouvelé et l’acceptation des acteurs privés qui se reconnaissent dans ses valeurs, l’économie des besoins n’est pas si utopique qu’il y paraît.

Et si elle était l’avenir de l’économie ?



« L’économie des besoins n’est pas une économie d’assistanat. Il ne s’agit pas de distribuer des aides sociales à des personnes en difficulté, mais d’organiser un système dans lequel c’est l’ensemble de la population qui va vivre autrement que selon la loi du marché […]. En ce sens, l’économie des besoins est le communisme du XXIe siècle. »